A quoi sert la première échographie ?

L’arrivée d’un bébé chamboule toujours la vie du couple. Bien qu’il s’agit d’un événement heureux, on n’est pas toujours sûr d’être à la hauteur d’une telle bénédiction. Déchiré entre l’excitation d’accueillir le bébé dans les meilleures conditions et la peur de commettre les moindres erreurs, on se sent souvent déboussolé en chemin de la grossesse. C’est la raison pour laquelle les trois échographies existent pour être plus serein du début de la grossesse jusqu’à l’accouchement. On va surtout se focaliser sur le premier examen, à quoi peut-il bien servir ? Qui le fera et qu’est-ce qu’on fait durant la séance, autrement dit, pendant la première échographie.

Tout comprendre sur l’échographie du premier trimestre en deux minutes

Ce premier examen tient lieu aux alentours de 12 semaines d’aménorrhée. Il s’agit entre autres d’une obligation pour toutes les femmes enceintes. Quant aux deux prochains examens, ils se font dans les 22ème et 32ème semaines d’aménorrhée. À titre de rappel, l’échographie est une technique d’imagerie médicale ayant pour vision de voir le fœtus à l’aide des ultrasons. Ici, la sonde illustre des découpes. En d’autres termes, elle découpe le corps en rondelles afin d’avoir un aperçu de ce qui se passe dans l’utérus. Cette technique se pratique généralement par voie externe en utilisant simplement une sonde déplacée sur l’abdomen de la femme enceinte. Dans certains cas, l’échographie peut être endovaginale. Dans ce sens, la sonde est introduite dans le vagin. Pour les deux méthodes, la femme enceinte doit toujours faire preuve d’une grande attention. La peau du ventre ne doit en effet ni être grasse, ni trop sèche pour un examen plus explicite. Ainsi, il faut laisser de côté la crème anti-vergeture le jour J afin de faciliter le passage des ultrasons à travers la paroi de la peau. Par ailleurs, l’échographe va appliquer un gel aqueux sur l’abdomen pour faciliter le déplacement de l’appareil et notamment pour avoir une vision plus claire du fœtus.

Combien de temps dure une séance d’échographie de la première datation ?

Avant tout, une séance de l’échographie de la première datation ne prend pas trop de temps, tant que le médecin reste concentrer sur ses tâches durant l’examen. L’échographie qui nécessite un maximum de focalisation sur l’image renvoyée par l’appareil. D’une manière générale, les questions auxquelles le gynécologue pose après avoir visualisé le fœtus rendent la séance plus longue. Toutefois, ce n’est pas forcément le médecin qui prolonge la séance. Dans la majorité des cas, ce sont les futurs parents, trop excités après avoir fait la première rencontre du bébé, qui posent un tas de questions. Quoi qu’il en soit, il faut compter environ 30 minutes pour faire l’échographie du premier trimestre. Une durée qui semble être suffisante pour jeter un premier regard sur le futur bébé et par la même occasion pour l’aimer davantage.

À quoi sert l’échographie de premier trimestre ?

Si ce premier examen est si important pour la future maman, le bébé et le médecin, c’est parce qu’il permet de vérifier plusieurs détails afin de suivre en temps réel l’évolution et la santé du futur bébé. Dans un premier temps, il permet de connaître réellement le nombre d’embryons qui se trouve dans le fœtus. Ce qui permet de savoir si la mère aura des jumeaux, ou avec une immense chance, des triplés à la naissance. Dans tous les cas, la première échographie permet surtout de déterminer avec exactitude la date de la formation du fœtus. Cette dernière est indispensable pour surveiller sa croissance et pour éviter de dépasser le terme de la grossesse. Effectivement, on peut déterminer dès la première échographie la vitalité de l’enfant. Le professionnel de santé peut d’ores et déjà observer l’activité du fœtus à ce stade. Cette première intervention lui permet notamment de connaître si le bébé est bien mobile et si ses mouvements sont nombreux ou non. Aussi, il faut préciser que l’examen du premier trimestre permet de connaître la morphologie du bébé. Plus précisément, il permet d’identifier en amont l’existence des éventuelles anomalies morphologiques. C’est alors durant cet examen que l’échographe vérifie si le bébé a bien des membres divisés en 3, si son cœur se trouve bien à gauche, etc. Durant cette séance, le professionnel de santé prend en compte la clarté nucale, plus précisément l’épaisseur de la nuque du bébé. Ces mesures permettent de détecter les éventuelles anomalies chromosomiques, comme la trisomie 21. Une fois que les 12 semaines d’aménorrhée sont passées, il n’est plus possible de mesurer avec précision la clarté nucale. Effectivement, les repères changent au fur et à mesure de l’évolution de la grossesse. Quoi qu’il en soit, une réglementation mise en vigueur en 2009 a imposé deux dépistages de la trisomie 21. Outre le fait de mesurer la clarté nucale, l’échographe va également procéder à un autre test, à savoir le test des « marqueurs sériques » qui consiste à prendre le sang de la mère. Celui-ci doit être fait durant la première échographie. Cette prise de sang permet ainsi de doser la présence de la protéine PAPP-A ainsi que l’hormone BHHG. La combinaison de ces deux tests incluant l’âge maternel permet certes d’avoir une estimation chiffrée de risque de trisomie 21.

Une perception floue pour la future maman

Sur le plan psychologique, ce premier examen constitue également la première « rencontre » entre la mère et son bébé. Contrairement à ce que l’on peut bien penser, c’est plus compliqué qu’il paraît. On pourrait même penser que cette première échographie va interférer avec l’idée que la mère se fait déjà de son bébé. En effet, le bébé imaginaire est en réalité très différent du bébé réel. Cela peut même causer quelques chocs qui ne risquent pas de se dissiper dans le court terme. Selon les sages femmes, le bébé reste encore un peu dans une « nébuleuse » pour la mère au premier trimestre de grossesse. De ce fait, il est un peu détaché, symbiotique et l’échographie peut donner une forme auquel la maman n’a pas imaginé. Puisque cette forme est plus ou moins floue, voire incompréhensible, elle peut être la source d’angoisse pour elle. Dans ce sens, les paroles du médecin jouent un rôle important pour rassurer la mère. Effectivement, il n’est pas indispensable de bloquer la capacité de rêverie de la future maman et de ne pas rendre les parents plus inquiets qu’ils ne le soient déjà.

Est-il possible de connaître le sexe du bébé dès la première datation ?

La première échographie permet de connaître déjà beaucoup de choses sur le bébé. C’est la raison pour laquelle elle est le gage de la bonne santé du futur enfant. Les résultats de cet examen permettent au médecin de suivre son évolution et sa croissance. Cependant, il faut préciser que la sage femme ne sera pas en mesure d’affirmer le sexe du fœtus dès la première datation. Puisque la seule visible est un petit tubercule génital, son orientation reste également un mystère pour le professionnel de santé. Ainsi, il faut attendre encore la deuxième et la troisième échographie pour avoir une idée claire sur le sexe du bébé. On sait que vous rêvez de connaître si sera une princesse ou un prince, mais inutile de harceler le médecin avec ce détail au troisième mois de grossesse.